Tous les articles par Monique Pierson

Sans pression sur les résultats, pas de résultat ? (idée reçue n°1)

Dans le monde de l’entreprise « classique », la recherche du « travail bien fait »  a de plus en plus cédé la place à celle de la performance économique. A l’évidence le prix à payer en Qualité de Vie au Travail s’annonce très élevé. Est-ce que, pour autant, la performance économique s’en porte mieux ?

Auto-diagnostic

Pour vous, que se passe-t-il lorsque l’on « vous met la pression », sur les objectifs, sur les résultats, sur les délais, sur la qualité, en un mot sur les enjeux ?

Est-ce dans ces conditions que vous donnez le meilleur de vous-même ?

Moi, je déteste ! et je m’empresse de tourner les talons aussi vite que je le peux… J’aime bien aussi « copier » lorsque d’autres ont déjà fait le travail pour moi et que cela a réussi. Un relent de paresse congénitale, peut-être…

Les leçons du sport de haut niveau

A quoi veillent les coaches des sportifs de haut niveau À la veille d’une compétition ? à ce que les sportifs oublient l’enjeu pour se centrer sur leur jeu. Et de quoi parlent ces sportifs à l’issue de la compétition ? Pas tellement du score; bien plus de ce qu’ils avaient ou non les bons ressentis, du plaisir qu’ils ont eu à jouer lorsqu’ils avaient réussi à véritablement « Être dans le jeu ».

Et alors, dans l’entreprise ?

Il en va de même !

Pression sur les résultats, « jeu à somme négative »

Faire pression sur les résultats, un jeu à somme négative

Mettez la pression sur vos collaborateurs,

vous générez du stress,

et, du même coup, une prestation de moindre qualité,

qui, à terme, impactera de manière négative vos résultats.

Vision qui porte, « jeu à somme positive »

Vision qui porte, jeu à somme positive

À l’inverse, mobilisez à partir d’une vision partagée, qui « donne envie »,

Faites confiance, (ce qui n’exclut ni contrôle, ni aide),

et vous obtiendrez le meilleur de vos collaborateurs,

ce qui servira l’atteinte de vos objectifs.

Remettre les choses « dans le bon ordre » !

Les résultats économiques ne sont qu’une conséquence.

La cause racine est, sans nul doute, dans la qualité du management.

Employees first !

Comment manager une équipe : 10 idées reçues à oublier d’urgence !

Que faire de votre météo professionnelle ?

(À ne  lire qu’après avoir répondu au Quiz «  Bien vivre son travail, où en Êtes-vous ? » car il lui fait suite)

Quel est votre ressenti au travail ?

Votre ressenti au travail n’est peut-être pas celui que vous aimeriez connaître…(cf. votre réponse au Quiz  « Bien vivre son travail, où en Êtes-vous ?).

Nous partons de l’hypothèse que votre environnement professionnel est « sain ».

S’il est porteur de risques psychosociaux, générateur en lui-même de mal-être, se donner les moyens de le quitter est le remède le plus indiqué.

Pourquoi éprouvez-vous ce ressenti au travail ?

A partir du moment où votre environnement n’est pas à incriminer, l’émotion que vous éprouvez résulte du croisement de deux données :

–          votre intérêt pour votre job

–          votre compétence à exercer ce job.

A quoi tient de vivre en état de flow au travail ?Modifiez l’une de ces données et votre état émotionnel au travail changera. Probablement d’ailleurs avez-vous déjà expérimenté plusieurs états émotionnels au travail.

L’idéal est bien entendu de connaître le plus souvent possible l’état de « flow » ( d’énergie),  celui dans lequel l’énergie se régénère spontanément.

La réalité est souvent moins enthousiasmante.

Que faire pour vous rapprocher de l’état de « flow » ?

Dès lors, que penser de l’état dans lequel vous Êtes ?  Repérez votre état émotionnel (et son numéro), puis reportez-vous au commentaire correspondant : Que faire de votre météo professionnelle ?

Sans oublier que… ce que j’en dis ne vaut que pour alimenter votre réflexion personnelle. Le regard d’un œil extérieur sert à cela, sans plus. Votre devenir vous appartient.

Bien vivre son travail : votre job et vous, où en êtes-vous ?

Notre travail occupe une part importante de notre temps. Faut-il absolument se résigner à le subir ? Bien vivre son travail ne peut-il Être un objectif majeur, même si cela suppose que l’on y investisse de son temps et de son énergie, tout comme, pour récolter fruits et légumes, il est nécessaire de  cultiver son jardin.

Un moment pour regarder où vous en Êtes ?

Auto-évaluation minute

Répondez le plus spontanément possible à la question suivante :

 » Dans l’exercice de votre activité professionnelle, parmi les 8 réactions décrites dans le tableau ci-dessous, quelle est celle qui correspond le mieux à votre quotidien, celle que vous vivez le plus souvent ? »

UNE SEULE RÉPONSE POSSIBLE, LA RÉACTION QUI EST LE PLUS SOUVENT LA VÔTRE

Bien vivre son travail : votre métier vous convient-il ? ?

Notez le n° correspondant à votre situation la plus fréquente. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 ou 8. Dans tous les cas, votre réponse est juste.

Que cache votre réponse ?

Non pas une analyse rationnelle de votre situation professionnelle comme peut-être vous le pensez,

mais l’émotion qui, à ce moment de votre vie professionnelle, vous habite le plus souvent lorsque vous Êtes au travail

Votre ressenti au travail ?

Entendez par « énergie », l’état de « flow » décrit par Mihaly Csikszentmihalyi, le spécialiste en la matière, comme  « le plaisir que l’on ressent lorsque l’on réalise quelque chose qui est parfaitement en harmonie avec nous-mêmes, que ce soit dans les loisirs, les relations avec autrui ou au travail ». En état de flow, la personne est complètement absorbée par ce qu’elle réalise (ni ennui, ni anxiété), n’a plus conscience du temps, éprouve un sentiment de bien-être.»

Bien évidemment c’est l’état le plus souhaitable, plus souvent rÊvé que réel. Mais il mérite d’être gardé en ligne de mire et justifie des efforts à fournir pour s’en approcher le plus souvent possible. Nous serons payés de notre peine, c’est une certitude.

Que faire pour connaître le « flow » au travail ?

Tout dépend de l’état dans lequel nous nous trouvons ; mais le chemin à parcourir est connu.

Pour en savoir plus :  reportez-vous à la note Que faire de votre météo professionnelle ?

L’habit ne fait pas le moine : insolite et pourtant « Pro. » !

Elle n’a pas suivi de formation académique, n’a même pas bénéficié d’une « école de la deuxième chance », mais elle est coach, auteur et créatrice !

Je l’ai rencontrée par le plus grand des hasards :

Une journée organisée par Le Comité des fÊtes de Veigné, au Moulin de Veigné, au bord de l’Indre :

en lien avec l’association Signature Touraine (association des éditeurs et auteurs de Touraine),

au cours de laquelle éditeurs et auteurs présentaient leurs ouvrages.

VEIGNE

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J’avais déserté mon stand pour aller à la rencontre d’autres auteurs.

Et c’est lÀ que j’ai découvert Virginie HUBERT, coach et « Consultante en  accompagnement du Changement », créatrice du « jeu des génies créatifs ».

Insolite !

Elle n’a pas le « look bon chic, bon genre » des consultants,

reconnaissables parmi tous, sur le parvis  de La Défense.

l'habit ne fait pas le moine : insolite et pourtant pro !

Elle n’en a pas le CV :

Pas de grande école, ni même de Bac +++ ou de Bac tout simple, pas de passage chez un des grands du conseil, ni même chez un moins grand.

Non, juste l’école de la vie et une incroyable vitalité et insatiable curiosité.

  • L’école de la vie ? elle n’a pas été tendre avec elle   : elle décrit cette première phase de sa vie comme « un parcours de vie difficile pendant des quantités d’années submergée par les difficultés et les souffrances de tous ordres, une vie professionnelle conflictuelle, des difficultés financières récurrentes (pendant 17 ans !) et un isolement affectif poignant. ».
  •  Sa vitalité, son énergie lui ont permis de se mettre sur orbite. Une restructuration générale de l’entreprise qui l’employait et finie la vie de commerciale : « j’ai un jour pris la décision d’installer une qualité de vie fondamentalement agréable, quelques soient les évènements qui avaient lieu à l’extérieur de moi. » Et les formations, plutôt atypiques, se sont enchainées, en même temps que naissait le coach indépendant.
  • La formation permanente a fait le reste : numérologie, étudiée pendant 3 ans à temps plein, art thérapie évolutive par le dessin pendant 2 ans, et , pour avoir vu Virginie œuvrer, certainement beaucoup d’autres  formations plus classiques dans le domaine du développement personnel (analyse transactionnelle, ennéagramme, .)

Le résultat ?

Des ouvrages explicatifs et pratiques sur les jeux de pouvoir,

des ouvrages « pas comme les autres »  guidant le lecteur sur la manière de ne pas se prÊter à ces jeux ou de s’en sortir (le fameux triangle de Karpman : victime-persécuteur-sauveur y est « désossé »). Une manière peu habituelle d’en parler et surtout de l’illustrer. De quoi, pour le lecteur, en faire réellement profit.

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Un jeu : « Les génies créatifs »

Un jeu surprenant d’efficacité pour « trouver une solution » quand il n’y a justement pas de solution en vue :

  • À titre individuel, face à un problème personnel apparemment sans issue ; en bonus, le renforcement de la confiance en soi ;
  • ou, dans le cadre d’une équipe, face à une difficulté apparemment insurmontable  développement de Chiffre d’Affaires, résolution de conflits, ) ; en bonus, de la cohésion d’équipe.

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Le tout en un temps record : en entreprise, juste une journée !

Une pratique encore plus surprenante :

  • Surprise n°1 : l’efficacité de la pratique du jeu. Sur son stand, à tous vents, une démonstration en vraie grandeur pour une visiteuse qui souhaitait expérimenter. Le problème posé : « où en suis-je de mes relations avec mon compagnon ? je n’y vois pas clair. ». En moins d’une heure, quelques cartes tirées plus tard, la personne y voyait clair.
  • Surprise n°2 : la totale transparence. La personne venue expérimenter alors que j’étais présente, il était de la plus élémentaire correction que je me retire. Toutefois, ma curiosité l’emportant, j’ai demandé à l’une et à l’autre si ma présence  était acceptable, précisant qu’une réponse négative me semblerait tout à fait normale. Réponse positive, d’emblée, de la personne concernée et, alors que Virginie connaissait mon activité professionnelle (conseil en management), réponse tout aussi spontanée et positive !
  • Surprise n°3 : l’expertise de Virginie. Si les cartes tirées l’étaient au hasard, les questions autour de l’illustration de la carte, n’avait rien du hasard. Questionnement non-directif, à l’évidence sous-tendu par une connaissance approfondie de théories ou recherches en matière de développement personnel et neurosciences.
    Tout cela sans cursus de formation académique, mais avec quel investissement personnel et quel souci de rester à la pointe des découvertes enla matière.
Qui a dit que l’habit ne fait pas le moine ?

Une semaine dans le M’Zab.

La vallée du M’Zab : située à 600 km au sud de la ville d’Alger, au cœur du désert saharien, « le désert du désert », est classée patrimoine universel par l’Unesco depuis 1982 pour l’architecture de ses « ksour », villages fortifiés millénaires (dont Ghardaïa et Beni Isguen).

L’architecture du M”Zab a été conçue pour la vie en communauté, tout en respectant les structures familiales, et a constitué une source d’inspiration pour les architectes contemporains (dont Le Corbusier).

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J’y allais avec un groupe d’art thérapeutes emmenés et coachés par Yamina Nouri, physicienne et enseignante en physique à l’Université d’Alger à l’origine, art-thérapeute et coach parisienne aujourd’hui. C’était ma seconde incursion dans ce monde de « psy » qui a eu la gentillesse d’accepter et intégrer le « vilain petit canard » issu du monde de l’entreprise (et, qui plus, est de celui de la grande distribution).

J’en reviens, marquée par deux rencontres/leçons d’humanité, plus encore que par celle de ma propre rencontre avec « mon » masque créé de toutes pièces avec les matériaux que nous offrait le désert.

Première leçon : l’accueil prévenant de nos hôtes au gîte Tarist

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Gîte accueil

  • Une attention de tous les instants,
  • Une totale bienveillance,
  • l’acceptation sans jugement de chacun de nous, même lorsque nos coutumes d’occidentaux avaient de quoi surprendre des ibadites. Un exemple ? Nous avons, une des comparses et moi, émigré la nuit sur la coursive extérieure, lieu de passage commun, pour pouvoir, bénéficiant d’un peu de fraîcheur, dormir (la chaleur, dans les chambres, était écrasante) ; aucune remarque, aucune allusion le lendemain et nous avons pu y dormir consciencieusement chaque nuit. Et pourtant
Pour prendre la mesure de l'écart culturel : cette pancarte affichée dans une rue de ksar
Pour prendre la mesure de l’écart culturel : cette pancarte affichée dans une rue de ksar

Seconde leçon : Tinemmirine, nouveau ksar construit par et pour des gens défavorisés, des exclus

vivant jusqu’alors dans la palmeraie voisine (en berbère, Tinemmirine signifie « bénédiction »).

Ce ksar a vu le jour en 2000, grâce à Ahmed BABAAMI, architecte, initiateur de l’idée, réalisateur des plans d’architecture et de génie civil et gestionnaire du projet, du montage financier au suivi quotidien des travaux de chantier en passant par l’achat des matériaux, l’organisation et le recrutement des ouvriers ; le tout à titre bénévole avec, chemin faisant et pour la circonstance, son élection comme député (le projet, pour aboutir, nécessitant des modifications de la loi).

Cette ville nouvelle, ne reniant rien de l’héritage patrimonial des cinq anciens ksour, intègre les récents apports de l’architecture bioclimatique. Mais elle a surtout pour caractéristique d’être « construite en entraide communautaire, d’être économique et de parfaitement s’intégrer avec son environnement physique » (extrait Sciences & Technologie D ”“ n°28, décembre 2008 : la participation de la population à son habitat ”“ cas d’un nouveau ksar au M’Zab).

Trois constats :

J’en reviens aussi avec, en tÊte, trois constats dont nous serions peut-être bien avisés de nous inspirer et tirer quelques leçons :

  1. Mettre en avant le manque de moyens est confortable, mais erroné ; je le pensais, j’en suis maintenant convaincue : c’est une fausse barbe !
  2. Tout ce qui est gratuit ne vaut rien ; je l’avais appris ‘À l’école », j’en ai eu une irréfutable démonstration « dans la vraie vie ».
  3. Nos pensées créent la réalité tout autant que la réalité façonne nos pensées. L’improbable Tinemmirine a été rendue possible par la volonté d’un homme dont les attitudes et les pensées ont « attiré en permanence les gens et les expériences qui reflètent [son] état d’esprit. » (Slavica Bodganov).

1. Des moyens limités, loin d’être un obstacle insurmontable, sont un atout en ce qu’ils favorisent l’innovation.

Le m2 de surface habitable est revenu à 4.329 DA contre 13.500 à 16.000 DA/m2 pour un logement social et 18.000 à 20.000 DA/m2 pour un logement promotionnel. Et cela sans que la qualité urbanistique et architecturale en ait pâti.

La participation financière des bénéficiaires, compte-tenu de la bonne utilisation des aides publiques, a pu Être limitée à 60.000 DA (environ 550 €), mettant l’acquisition d’un logement à la portée des plus démunis.

Traçage du ksar Tinemmerine par Ahmed Babaami
Traçage du ksar Tinemmerine par Ahmed Babaami
Maisons avec petites ouvertures, (le ksar est bâti sur un terrain rocailleux en pente) et placettes intimes.
Maisons avec petites ouvertures, (le ksar est bâti sur un terrain rocailleux en pente) et placettes intimes.

2. Exit l’assistanat, place à la responsabilisation

Chaque bénéficiaire est appelé à construire sa maison au travers du système de la « touiza ».

Par le biais de l’association Touiza, le bénéficiaire ”“ à l’origine exclu et défavorisé ”“ est impliqué dans la construction et même la conception de son propre habitat. Celui-ci, conçu de manière traditionnelle, l’est sans plan type (en raison d’ailleurs de la topographie), Nous sommes aux antipodes des standards prévalant lors de la construction d’un lotissement.

Le principe est le suivant : le bénéficiaire doit travailler bénévolement 150 jours pour acquérir 150 touiza

  • Les 60 premières touiza effectuées, le bénéficiaire peut choisir un logement fini ou incomplet. Dans ce dernier cas, il pourra adapter son logement en fonction de ses besoins et de ses idées.
  • Après l’acquisition de 150 nouvelles touiza, il pourra prendre possession de son logement ;
  • Les 30 touiza restantes seront consacrées à parfaire des habitations inachevées du ksar.

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MÊme les personnes âgées participent – par leur présence (À droite sur la photo)
La photo prise en fin de la "journée Touiza" fait office de pointage.
La photo prise en fin de la « journée Touiza » fait office de pointage.

La touiza, certes, réduit le coût de la construction, mais les bénéfices sociaux recherchés en premier lieu ne sont pas de cet ordre :

– Le bénéficiaire appelé à construire sa propre maison (en général 100 m2, dont 12 de cour intérieure), se sent responsable et acquiert, vis-À-vis de sa famille et de la collectivité, un sentiment de dignité ;

– Le processus de construction est collectif. En travaillant ensemble, les futurs habitants vont se connaître, prendre pour habitude de s’entendre, et ainsi apprendre à vivre ensemble : « une vraie grande famille va s’installer dans le nouveau ksar » pour laquelle solidarité et entraide ne seront de vains mots. (Le nombre de logements est volontairement limité -70 logements à Tinemmirine en 2008).

La ville de Beni Isguen en entier a accompagné les bénéficiaires à leurs nouvelles demeures (23.11.2000)
La ville de Beni Isguen en entier a accompagné les bénéficiaires à leurs nouvelles demeures (23.11.2000)

Nota : toutes ces photos et bien d’autres étaient disponibles sur les sites : http://www.tinemirine.net/cms/ksar-tinemirine/vues-tinemirine.html http://www.umc.edu.dz/revuest/D-N%C2%B028-PDF/textes/8-ADAD-67-76.pdf, devenus obsolètes depuis.

3. Ahmed BABAAMI : ses convictions, sa pensée ont créé la réalité.

En dépit des oppositions, des obstacles, du manque de moyens, Tinemmirine a vu le jour et l’expérience est aujourd’hui reconnue et même promue par les instances algériennes officielles (Monsieur Zouhir BALLALOU, Architecte des monuments historiques et Directeur de l’OPVM – Office de protection et de promotion de la Vallée du M”Zab – en rend compte dans le fascicule « Revitalisation Urbaine pour la sauvegarde du Patrimoine »).

Ce qui me permet de conclure de deux manières :

– sur la note d’espoir que nous devons à Edgar Morin : « L’expérience de l’histoire nous montre que l’improbable bénéfique arrive« .

– et sur cette sage pensée indienne  » : Sur la terre tout a une fonction, chaque maladie une herbe pour la guérir, chaque personne une mission« . Celle d’Ahmed Babaami est limpide.

La mienne ? La réponse, pour moi, n’est pas évidente, mais c’est certainement une « bonne question ».

La vôtre ?

Dernière remarque, et non des moindres à mes yeux.

Googlelisez Ahmed Babaami, vous le trouvez sur les listes des députés ; vous le trouvez dans un article de recherche rédigé par un chercheur et rien d’autre.

Mais il a passé 3 heures avec nous, au lieu des 2 prévues, à nous faire découvrir Tinemmirine et l’on aurait pu penser, au regard de sa disponibilité, qu’il n’avait pas d’autre péoccupation

De quoi inciter à l’humilité