D’un point de vue rationnel, cela semble logique :
Un besoin à satisfaire ?
- Commencer par définir le poste à pourvoir parait une étape incontournable (même si elle est parfois contournée…)
- Une fois le besoin défini, quoi de plus naturel que de rechercher la personne qui maîtrise le sujet ?
Et quel meilleur gage que d’avoir déjà prouvé cette capacité ?
Les spécialistes du recrutement ne conseillent-ils pas de structurer un CV autour de quatre thèmes majeurs: civilité, formation (diplômes), expérience professionnelle et, pour les conseillers les plus “à jour” les compétences (sans d’ailleurs faire de distinction entre compétences et aptitudes).
Mais, d’un point de vue réaliste, ce qui ne serait pas logique :
- C’est qu’une personne ayant déjà l’expérience réussie du poste à pourvoir souhaite rejouer la même partition.
- C‘est qu’une entreprise croit encore que l’on peut réussir en rejouant la même partition plusieurs années de suite sans avoir à évoluer et s’adapter aux inéluctables changements de l’environnement – à une époque où c’est au contraire le « non changement » qui, s’il devait durer, serait le « changement »
Conclusion logique :
-
L’intérêt mutuel n’est pas de penser « mouton à 5 pattes »,
mais, bien au contraire de penser « mouton à 3 pattes ». 
en ayant en tête :
- Les 3 pattes avec lesquelles ne pas transiger – que l’on soit recruteur ou recruté !
- la nécessité de vérifier la présence des talents nécessaires pour acquérir une 4ème et même une 5ème patte !