Si j’étais un animal, je serais ce chat sauvage, apprivoisé par mes soins.

MPBlog-chat

S’il vient à ma rencontre et m’accompagne de la voiture à la maison, c’est bien évidemment pour avoir de quoi se restaurer. Je suis la seule qu’il accompagne ainsi : la reconnaissance du ventre !

Il vient aussi, deux fois par jour, même par temps de pluie ou de neige, passer un long moment sur le rebord de la fenêtre, à nous regarder, Mais il reste aux aguets et, au moindre bruit, prêt à bondir, s’en inquiète : souris ou oiseau en vue ? Il est resté chasseur-né.

Il sait qu’il n’a pas le droit de rentrer à la maison : cela lui a été clairement indiqué à l’aide de quelques verres d’eau et il a bien enregistré ; mais….il tente toujours… régulièrement, détalant à la moindre apparition humaine.

Il accepte d’être caressé, ronronne même, mais pas plus de trois ou quatre caresses : il vous le signifie, sans un miaulement, simplement en montrant les crocs et d’un coup de patte (griffes rentrées maintenant qu’il est apprivoisé) : vous vous exécutez sans la moindre envie de résister à l’ordre intimé.

Fier, indépendant, il n’en fait qu’à sa tête : en toutes circonstances il reste fidèle à lui-même, il reste « un chat sauvage ».

J’aime ce chat.

MPBlog-fleur Si j’étais une fleur, ce serait l’une de celles de ce bouquet ou peut-être même tout ce bouquet…

Insolite pour nous occidentaux : sorti de l’imagination et des doigts de fée de l’aînée de mes petites filles franco-thaïe (plus thaïe que française), réalisé en bénéficiant des conseils d’une fleuriste chinoise à Xi’An, il est en papier.

À mes yeux, il respire la fraicheur, la pureté, la légèreté.

D’une certaine façon, il est « minimaliste » : rien à ajouter, rien à ôter

Je voudrais être ce bouquet.

Mais je ne suis que Monique PIERSON,

MPBlog-MoniqueDesert

de formation à la fois scientifique et littéraire, faute d’avoir été capable de choisir plus que par goût. Psychologue – pour comprendre seulement – et accessoirement, au gré de la mobilité professionnelle de mon mari et des opportunités, responsable RH, directrice d’hypermarché, directrice des achats et de la logistique dans la grande distribution. Avant, toujours grâce à une opportunité en forme d’OPA inamicale, d’effectuer un retour vers mes premières amours et sévir, en indépendante, comme conseil en management : pas comme j’avais pu l’apprendre en de doctes institutions, mais comme mes collaborateurs me l’avaient appris. Et maintenant auteure-conférencière.

Deux fils et un mari se sont chargés, avec ténacité et patience infinie, de mon éducation qu’ils s’efforcent encore aujourd’hui de parfaire.

Ma grande fierté : avoir retenu de mon passage sur les bancs de l’école deux phrases : « connais-toi toi-même » et « un esprit sain dans un corps sain » [je m’en souviens même en Version Originale : » Γνωθι σεαυτόν » et « mens sana in corpore sano »] et en avoir fait usage. Du corps, du cœur et de l’esprit, je crois n’avoir laissé aucun au bord de la route.