Tous les articles par Monique Pierson

Pourquoi les choses devraient-elles être blanches OU noires ? plutôt que blanches ET noires ?

 

Notre éducation nous conduit à vouloir en permanence choisir entre des opposés, comme si les contraires ne pouvaient coexister – voire même coopérer !

Quelques exemples de ce « contre-sens » :

Pourquoi choisir entre Pascal et Descartes, entre l’intuition et la raison ?
Réconcililer : Conjuguer intuition et raison

Ce sont deux facettes de notre esprit. Leurs apports sont juste différents.

Pourquoi choisir entre les médecines orientales et les médecines occidentales ?
Réconcilier : Guérir, mais aussi prévenir

Entre la prévention et les soins curatifs ?  

En bonne santé, la prévention est utile, ne serait-ce que pour préserver cette bonne santé.

La maladie installée, la médecine occidentale fait des prouesses.

Pourquoi choisir entre particules et ondes ?

Réconcilier: ondes ou particules ?La physique nous a appris que les particules se transforment en ondes et réciproquement, selon les circonstances.

 Pourquoi choisir entre vie professionnelle et vie privée ?

Réconcilier : Conjuguer vie professionnelle et vie personnelleL’essentiel n’est-il pas l’épanouissement global de sa personnalité ?

À chacun, à chaque époque de sa vie son dosage pour bien vivre le nécessaire arbitrage.?

 Pourquoi, en entreprise, choisir entre réussite économique et réussite humaine ?

Réconcilier : réussite économique ET humaine

 

Les deux réussites sont, dans le temps, intimement liées. On ne compte plus les études le  constatant.

 

Pourquoi choisir, face à un conflit, entre deux protagonistes ?

Je me mets à la place de l’un et je trouve qu’il a raison ; je me mets à la place de l’autre et je trouve qu’il a raison ! 

Illustration :

Gérer les conflits ou chercher à réconcilier ?Pour l’oie, c’est la faute de l’enfant ;

Pour l’enfant, c’est la faute de l’oie.

 

Réconcilier au lieu d’opposer…

Au cœur de l’un, il y a l’autre ; par exemple, au cœur de l’échec, il y a de quoi apprendre et  progresser, il y a potentiellement la réussite ; et au cœur de la réussite, il y a le danger de se reposer sur elle et donc, potentiellement, l’échec.

Opposerait-on inspiration et expiration ?

 

 

 

 

Comment réussir un recrutement à tous les coups

Qui n’a pas connu de déception à la suite d’un recrutement ? Qu’il soit recruteur ou recruté ? Et même en ayant suivi scrupuleusement le « bon processus de recrutement » …

 Recruter, un vrai challenge !

recrutement

  • Qui n’a pas apporté beaucoup de soin à l’entretien de recrutement pour finalement constater qu’il y a eu erreur de casting ?
  • Qui n’a pas eu l’amertume de constater qu’un candidat de valeur s’était fait rejeter par l’équipe qu’il devait intégrer ?
  • Qui n’a pas connu la mésaventure de voir un candidat retenu et bien intégré partir de son propre chef au bout de quelques mois ?
  • Qui, face à plusieurs candidats retenus en short-list, mais aucun candidat « parfait », n’est pas resté perplexe face au choix final à faire ? ……

Et si répondre à quelques « bonnes » questions suffisait à remédier aux recrutements décevants ?

Quelques questions ? « Avant, pendant, après »

nota : pour le lecteur pressé , une fiche synthétique est proposée

AVANT DE RECRUTER,

au-delà de la définition de fonction, pour bien appréhender les besoins

Question 1 – A quoi vous attendez-vous de la part du futur collaborateur en termes de compétences, comportements, aptitudes et potentiel …

Question 2 – Comment arbitrer entre candidats  potentiellement retenus ? Quel ordre de priorités adopter entre les différents critères retenus ?

  • un métier s’apprend, à partir du moment où les bases et les aptitudes sont là (aujourd’hui plus personne n’exercera le même métier toute sa vie) : le diplôme suffit à en attester ;
  • les qualités personnelles sont stables : les compétences comportementales n’évolueront que lentement ;
  • reste à assurer l’adéquation à la culture de l’entreprise : cette culture renvoie aux valeurs et une manière d’être qui, elles, sont très ancrées  et de très longue date. Il est illusoire de vouloir les transformer (et c’est heureux !).

Conséquence: privilégiez, dans l’ordre des priorités, l’adéquation aux valeurs et à la culture de l’entreprise, puis intéressez-vous aux compétences comportementales (appelées parfois « compétences transverses ») et validez la capacité à apprendre rapidement la technicité requise pour occuper le poste à pourvoir.

[Nota: au-delà de trois années d’expérience, le facteur « expérience » n’est pas un facteur générateur d’écarts dans la réussite dans un poste selon une étude de Schmidt et Hunter].

 Question 3 – Pour Quoi le futur collaborateur peut-il compter sur vous ?
Quelles sont vos caractéristiques en tant qu’employeur ? Au regard des entreprises potentiellement concurrentes de la vôtre, en quoi vous distinguez-vous d’elles ?

LORS DE  L’ENTRETIEN DE RECRUTEMENT

Pour estimer la bonne adéquation « candidat – entreprise/job »

Une règle absolue :

écouter, écouter, écouter et encore écouter.

Six questions :

  • 4 questions pour savoir ce que le candidat devenu collaborateur attendra de l’entreprise et de sa vie professionnelle

Question 1 – À votre avis, qu’est-ce-que votre employeur doit faire pour vous ?
(Pour approcher les attentes du candidat à l’égard de l’entreprise qui l’emploiera)

Question 2 – Que vous attendez-vous à trouver dans une organisation comme la nôtre ?
(Pour connaître ce qui attire le candidat dans votre société)

Question 3 – Qu’attendez-vous de votre travail ? (Pour connaître les facteurs de motivation du candidat)

Question 4 – Avez-vous déjà réalisé des actions comparables à celles qui participent à la mission pour laquelle vous postulez ?
Si oui, donnez 2 ou 3 exemples précis de réalisations. correspondant à ce que vous pourriez avoir à mener à bien dans le job pour lequel vous postulez.

  • 2 questions pour identifier les talents détenus par le candidat

et par voie de conséquence savoir si le candidat s’épanouira dans le job proposé et ce qu’il pourra apporter à l’équipe en place.

Question 1 – Parlez- moi de 2 ou 3 de vos réalisations professionnelles de ces trois dernières années qui vous ont procuré beaucoup de plaisir.

Question 2 – Donnez- moi 2 ou 3 exemples de tâches que vous n’aimez pas particulièrement accomplir, de responsabilités que vous préférez éviter de prendre ?

 

LORS DE  L’INTEGRATION dans l’entreprise

Pour ne pas décevoir et garder intacte la motivation du candidat

Question 1 – L’arrivée et l’accueil du nouveau recruté est-elle organisée : équipe d’accueil informée de sa venue et de sa mission, logistique assurée (locaux, matériel, fournitures, agenda des premiers jours…) ?

Question 2 – Le nouvel arrivant sera-t-il bien accueilli par son responsable hiérarchique, présenté aux équipes, informé de ses place, rôle et mission au sein de l’équipe qui l’accueille ?

Question 3 – Le nouvel arrivant sera-t-il pris en charge nommément par un tuteur tout au long de la phase d’intégration en période d’essai ?

Question 4 – Des points d’étape sont-ils prévus au cours de la période d’essai ? Un entretien d’évaluation est-il programmé peu avant la fin de la période d’essai ?

« JOKER »

Et si recruter à l’extérieur n’était pas la solution optimale ?

Question 1 – N’y a-t-il pas des collaborateurs pour lesquels le poste à pourvoir constituerait une opportunité ?

Question 2 – Opérer une répartition différente des tâches (voire en remettre en cause certaines)  ne rendrait-il pas plus réactive ou plus efficace la chaîne des traitements ?

Question 3 – La fonction à tenir contribue-t-elle  à une finalité, source de réelle valeur ajoutée (la définir) ?

Réussir son recrutement

Vous souhaitez réussir vos recrutements à tous les coups ?

J‘ai mis en place une nouvelle méthode, un concept inédit de formation-mentoring : vous suivez le cheminement d’un manager confronté comme vous à la difficulté d’un recrutement. Au travers d’un jeu de questions/réponses vous découvrez, chemin faisant et en toute autonomie, les clés incontournables de la réussite.

Pas à pas, vous les reprenez à votre compte et le recrutement réussi n’aura plus de secret pour vous..

Un manager sommeille-t-il en vous ?

Je vous propose de faire le point sur quelques-unes de vos réactions «naturelles » face à certaines situations afin de tester si le rôle de manager vous tente vraiment.

 Pourquoi cette interrogation ?

Parce que, pour bien vivre son travail, mieux vaut ne pas avoir à forcer sa nature et ramer à contre-courant !

C’est au contraire, en exerçant un métier pour lequel on est naturellement talentueux que l’on pourra vivre le plus souvent l’expérience du «FLOW », et bien vivre ses journées de travail – voir le Quiz : «Que dit votre météo professionnelle ? ».

Auto-diagnostic

Quiz !

Inscrivez, en face de chacune des propositions, le chiffre qui correspond le mieux à la fréquence avec laquelle vous faites cette expérience : de 1 (jamais), 2 (parfois), 3(souvent), 4(en règle générale) ou 5(toujours)

devenir un bon manager : Êtes-vous faits pour le rôle de manager ?

Totalisez vos « points ». Entre 13 et 65, votre score est de …… Il est probable, en cas de score inférieur à 35, que vous ayez peu d’affinités pour la fonction managériale. Peut-être, à aujourd’hui, n’est-ce pas la voie d’évolution professionnelle qui vous convient le mieux ? Celle de l’expertise métier ne serait-elle pas, à ce jour, préférable pour vous ?

A contrario, un score supérieur à 50 vous désigne d’emblée pour cette fonction dans laquelle vous avez toute chance de vous épanouir, pour autant qu’elle vous tente.

Pour quelles raisons ?

 Le rôle de manager recouvre trois dimensions :

  • Une dimension mobilisation : donner aux équipes l’envie de contribuer ;
  • Une dimension « organisation/modes de fonctionnement » : donner aux équipes les moyens de contribuer au projet collectif par leurs actions dans le cadre de leur fonction et veiller à ce qu’ils le fassent dans le respect de valeurs communes dans lesquelles tous se retrouvent ;
  • Une dimension « GRH » au travers de laquelle chaque collaborateur aura le sentiment d’être pris en compte (en tant que personne et au regard de ses attentes à l’égard de sa vie professionnelle).

En conséquence, si, par vos réactions habituelles :

  1. Vous diffusez un état d’esprit positif, dégagez une énergie positive (items 2, 3, 9).
  2. Vous prenez en compte autrui, êtes totalement présent dans la relation à autrui (items 1, 10, 11, 13).
  3. Vous êtes « prévisible », et à ce titre sécurisant comme peut l’être la « force tranquille » prônée par Jacques Séguéla (items 7, 8, 12).
  4. Vous agissez de manière à préserver des relations et une ambiance agréables, en sachant vous adapter aux situations, lâcher prise quand il le faut, (items 4, 5, 6).

Vous avez toute chance de préserver l’essentiel de ce que des collaborateurs attendent de leur manager.

Le rôle de manager vous tente vraiment ?  

Vous exercez actuellement ce rôle ? Vous aimeriez être guidé dans son exercice ?

  • Vous pouvez vous rendre sur le site de DXEM Management. En moins de 4 jours, grâce à une pédagogie personnalisée, les programmes de développement proposés ont permis à beaucoup de managers d’être à l’aise et efficaces dans leur quotidien.
  • Ponctuellement, bien qu’il ne s’agisse pas d’un vademecum du « comment manager? », en allant « y voir », vous pourrez  aussi éviter de suivre quelques 10 idées reçues dont il vaut mieux se méfier : faux pas assurés !

et bon vent !