Pourquoi faudrait-il réussir à l’école pour réussir professionnellement ?

Quel parent ne s’inquiète pas des résultats scolaires de son enfant ? A juste titre : savoir lire, écrire et compter sont des « fondamentaux » indispensables. Mais n’en faisons-nous pas parfois trop ?

Réussira ? Réussira pas ?

Réussir à l'école, gage de réussite professionnelle ?

1. La réussite de la vie, professionnelle et personnelle, n’a que peu à voir avec la réussite scolaire.

Pourquoi focaliser son attention uniquement sur les performances intellectuelles ? Quand une personne sans diplôme, mais dotée d’intelligence émotionnelle, peut réussir sa vie professionnelle et personnelle de bien meilleure manière qu’une personne n’ayant pour tout bagage qu’un prestigieux diplôme.

C’est ce que révèle une étude du Carnegie Institute of Technology qui précise « 85% de votre réussite est due à votre personnalité, ainsi qu’à votre capacité à communiquer, négocier et diriger. C’est choquant, mais seulement 15% de votre succès est dû à vos connaissances techniques ».

Peut-être qu’une élection comme délégué de classe est plus prometteuse qu’un bulletin de premier de classe !

2. Vouloir être bon partout n’a pas grand intérêt.

Une fois le minimum vital assuré (le fameux « socle commun de connaissances et de compétences » de l’éducation nationale), la réussite tient à la valorisation de ses dons (tout le monde en a). Peu importe les « non-dons ».

Sans compter que le fait de solliciter ses dons rend le travail plaisant : « Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie » nous avait promis Confucius.

Pour vous en convaincre, regardez cette video mise en ligne par oh my mag.

Alors, pour vos enfants, lorsque vous découvrirez leur bulletin de notes, n’oubliez pas : une fois les fondamentaux acquis, intéressez-vous surtout aux « bonnes notes ». C’est très probablement de cette manière que vous leur rendrez le meilleur service.

Vous voulez en savoir plus ?

Allez voir l’article  » Pourquoi faudrait-il avoir de bonnes notes partout ?  »

Vous pourrez aussi poursuivre avec la seconde partie de l’ouvrage que j’ai publié « Et si on décidait d’être heureux, même au travail ? » (éd. AFNOR, 2011).

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